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Le Portrait d'Augustine Lefèbvre

J'ai accroché sur la façade de la FL'AC, allouée par l'Espace o25rjj
(Loupian, Languedoc) 
et donc visible depuis l'espace public pendant le temps d'exposition 
(avril / mai 2023)
une bâche (190 x 250 cm, selon le protocole établi désormais de longue date par le lieu de monstration)
Il est constitué de carrés uniquement,
dans une gamme restreinte et quasi-uniforme
de bruns sur fond blanc, sans aucune mention.
Ce code QR semble se détacher d'un élément plus compact situé sur la gauche de la bâche,
de même substance cependant, et qui n'affecte en rien la lisibilité du code QR.
Ce dernier demeure en effet parfaitement fonctionnel. C'est même tout ce qu'on en attend a priori, en tout temps et en tout lieu.
L'ensemble est constitué de 1323 carrés (soit 441 x 3) de 38 x 38 mm chacun, et donc en cohérence avec le module sur lequel s'appuie mon travail en général.
Comme désormais dans les musées les plus prestigieux (et quelquefois même en regard des œuvres les plus célèbres au monde dont il prétend être le médiateur obligé auprès du public),
le code QR présent sur la façade de la FL'AC
(et sa déclinaison sous forme de produits dérivés - de cartes postales en particulier)
donne accès à un dessin
présent physiquement dans l'Espace 025rjj
pendant la durée de l'exposition
(il suffit au public d'en pousser la porte)
ou virtuellement ici-même.
Il s'attache en outre à documenter 
l'œuvre originelle dont il présente
une version « augmentée » :
« Le Portrait d'Augustine LEFÈBVRE ».

A ce titre, 
et tout comme les collages réalisés 
présents au sein de l'Espace o25rjj
auquel il sert de pré-texte,
il interroge au féminin pluriel 
(et, on l'espère, non sans humour)
les notions de filiation et 
d'appropriation artistiques.
Incidemment, il chahute 
(toujours avec bienveillance)
celle, un temps intangible,
de « droit d'auteur ».

Marie GAUTIER (Paris, 1867 - 1960)
Portrait d'Augustine Lefèbvre,
17 février 1893,

(crayon de graphite sur papier sépia,
177 x 134 mm)
Coll. Hervé MOLLA - © 2023

J'ai acquis ce dessin en décembre 2021 lors de la vente publique à Ajaccio (Maître Aude Ceysson que d'autre part je ne recommande en rien) d'un fonds d'atelier du couple Marie GAUTIER / Louis Ferdinand ANTONI, depuis longtemps disparus.

Contraint de remplacer le montage de fortune qui, depuis plus d'un siècle et probablement depuis l'origine du dessin, protégeait ce dernier et bientôt allait finir par lui nuire au contraire (car ce qui passe pour un bien à tel moment n'en est pas un toujours, irrévocablement), j'ai eu la surprise de découvrir à l'intérieur du montage cette inscription (et donc invisible avant d'opérer l'opération de restauration) et comme ces images pieuses dissimulées par Rosalba CARRIERA au dos de ses pastels, cette inscription, dis-je : « ma mère », à l'évidence de la main de Marie GAUTIER, tant elle est en étroite parenté avec la date, « 17 février [18]93 », portée au-dessus de la signature, « Marie GAUTIER », cette « petite signature nerveuse, énergique, un peu virile : Marie Gautier » que remarque l'éminent critique artistique d'alors et historien de l'art Léonce BÉNÉDITE, en son temps directeur avisé du musée du Luxembourg, plus tard le premier conservateur du musée Rodin et, accessoirement, témoin au mariage, à la mairie du XVIe arrondissement de Paris, le 27 juin 1907 (acte 709), de Louis Ferdinand ANTONI et de Marie GAUTIER, précisément.

Ainsi donc, Marie GAUTIER qu'il arrive que l'on présente aujourd'hui encore comme « l'épouse du peintre Louis Ferdinand ANTONI », ou (bien pire s'il se peut !) comme « la fille du peintre Armand Désiré GAUTIER », en dépit du fait qu'elle fut (par elle-même, mais oui !) une actrice majeure du mouvement du japonisme, Marie GAUTIER avait eu une mère !



Montage originel (extérieur)
du Portrait d'Augustine LEFÈBVRE
par Marie GAUTIER, 17 février 1893
Coll. Hervé MOLLA - © 2023



Montage originel (intérieur)
du Portrait d'Augustine LEFÈBVRE
par Marie GAUTIER, 17 février 1893
Coll. Hervé MOLLA - © 2023


A l'évidence encore, ce dessin, a priori « hors champ artistique » et seulement « souvenir pieux », n'avait jamais quitté Marie GAUTIER, puisque c'est par succession qu'il est arrivé jusqu'aux enchères qui m'ont vu l'acquérir.
Pourtant, Marie GAUTIER l'avait signé, après l'avoir daté.
Surtout, à l'intérieur du montage, Marie GAUTIER avait laissé cette inscription, « ma mère », ainsi adressée manifestement à un tiers lorsqu'elle aurait, elle, Marie GAUTIER, dû laisser à la postérité ce dessin représentant sa mère, le 17 février 1893.
Et ce tiers, ce fut moi.

Il m'a donc paru obligé de partir sur les traces laissées par cette mère. La première d'entre elles est le nom : Augustine LEFÈBVRE, trouvé dans l'acte de mariage, précédemment cité, de Louis-Ferdinand ANTONI et de Marie GAUTIER.
Outre Léonce BENEDITE, les témoins sont le sculpteur Albert MULOT, le peintre Jean BERAUD et le marchand de tableaux (on ne dit pas encore « galeriste ») Georges PETIT. Des quatre, il est le seul à ne pas arborer la Légion d'honneur.
On y apprend que les parents de Marie GAUTIER sont alors décédés.
On sait déjà qu'Armand Désiré GAUTIER est mort le 30 janvier 1894.
Les peintres, surtout si proches de nous, n'ont-ils pas une biographie établie ?
On retrouvera l'acte (531, du lendemain, mairie du Xe arrondissement de Paris) où l'on apprend qu'Armand GAUTIER est mort au 200 faubourg Saint-Denis (la « maison Dubois », depuis 1858 un établissement de santé — aujourd'hui l'hôpital Fernand-Widal), qu'il était domicilié 16 rue Lepic et qu'il était veuf d'Augustine LEFÈBVRE.
Cette dernière information est importante.
Et en effet, on retrouvera l'acte (1374, 17 novembre 1893, mairie du IXe arrondissement de Paris) relatant le décès, deux jours plus tôt (le 15 novembre au soir) au domicile conjugal, 45 boulevard de Clichy, d'Augustine LEFÈBVRE.
On y apprend qu'elle était âgée de 54 ans, était « sans profession » et était née dans la Sarthe, au Mans.

L'état-civil de la ville du Mans(acte 160 du 20 mars 1839) apporte un ultime élément : Augustine LEFÈBVRE est née la veille, 19 mars 1839, « de Louise LEFÈBVRE, agée de vingt-six ans, célibataire ».
Plus tard dans cette histoire viendront les grands hommes.
On comprend qu'à cet instant l'un s'était fait tout petit...

En juin 1908, un an après le mariage de Louis-Ferdinand ANTONI et de Marie GAUTIER auquel il a été témoin, Léonce BÉNÉDITE signe, dans « Art & Décoration » (Tome XXIII, p. 136-144), un grand article superbement intitulé « Madame Marie GAUTIER », abondamment illustré d'œuvres tant picturales que sculpturales de l'artiste (représentant pour beaucoup des souris et des poissons) ; et qui se veut élogieux.
Cependant, l'article s'achève ainsi :
« La bourse de voyage qu'elle [Marie GAUTIER] a obtenue à l'Exposition de Marseille et son mariage avec le peintre F. Antoni [Léonce BÉNÉDITE rappelle ainsi cet évènement auquel il était tout à fait bien placé], ont conduit Mme Marie Gautier en Algérie. Les brillantes aquarelles qu'elle en a rapportées marquent une évolution nouvelle et plus colorée dans la vision. Les travaux de décoration auxquels elle pourra sans doute être associée par son mari [On croit rêver : on admet que le talent de Marie GAUTIER l'autorise à devenir, éventuellement, l'assistante de son mari !], qui exécute en ce moment divers panneaux décoratifs pour le palais du gouverneur général, à Alger, élargiront sûrement encore sa manière [car livrée à elle-même, Marie GAUTIER, n'est-ce pas...] »
Et Léonce BÉNÉDITE de préciser sa pensée :
« Est-il souhaitable, d'ailleurs, que cette manière s'élargisse beaucoup ? L'un des principaux mérites de l'art de Mme Marie Gautier, c'est que c'est bien un art de femme [et qu'il est donc, par essence en somme, à peu près borné ?]. Nous n'avons pas besoin de lui rappeler certain apologue de La Fontaine : "Ne forçons pas notre talent." Elle l'a trop bien compris jusqu'à ce jour pour qu'on puisse craindre qu'elle l'oublie jamais. »
« BADABOUM » aurait dit alors, mais d'une voix neutre, mon amie Brigitte R*** qui aurait laissé interdit l'éminent critique.
Voilà qui atteste qu'on peut tout à la fois être tout à fait entreprenant et novateur (recevoir le legs Caillebotte, tant décrié par ailleurs, ne l'oublions pas ;  ou imaginer le prix Abd-el-Tif par exemple) et cultiver médiocrement les préjugés de son temps.
S'il se trouve de part le monde un esprit qui se sache intégralement porteur d'avenir, qu'il se manifeste ! Je crains fort cependant le parfum de secte ! Et pire que tout : celui de la vieille secte...
Je ne parle pas du parfum de l'eau de la reine de Hongrie.
Pour l'heure, avec Léonce BÉNÉDITE, on est encore et toujours dans le « Boys'Club ».
Mais Léonce BÉNÉDITE ment !
Dans son article de 1908, « Madame Marie Gautier », il ment en vérité. Au moins ne dit-il pas la vérité. 
Lui aurait-on menti ? 
Aurait-il répété le mensonge ?
De gré ou par mollesse ?
Mais le mensonge de qui ? 
Et pourquoi ?
Un complot du « Boy's Club » ?
Reprenons : 
« Si la curiosité vous a pris de connaître la main qui l'a tracée [cette "petite signature nerveuse, énergique, un peu virile : Marie Gautier" évoquée plus haut], on vous a désigné, à quelque inauguration [on dirait aujourd'hui "finissage"], une petite créature blonde, mince, aux traits finement et vivement dessinés, au front intelligent et volontaire, au regard droit et candidement hardi, à la bouche légèrement retroussée par un sourire contenu , physionomie ouverte, indépendante, tenace, un rien combative, à la fois sérieuse et un peu gamine. On devine un petit foyer humain d'activité, de décision, d'esprit d'entreprise et de persévérance. C'est une organisation de femme où, assurément, domine la tête. »
Voilà qui n'est pas du remplissage et qui dit beaucoup. Et fort justement. Voilà au moins le sentiment de Léonce B*** qui n'entend pas s'en laisser compter, à tort ou à raison. 
Ne pas être la dupe.

Dans cet article, « Madame Marie Gautier », il est beaucoup question du père dont « la petite » aurait « hérité de véritables dons artistiques » :
« Armand Gautier décédait en 1894. Sans doute à cet âge n'était-elle plus une enfant, étant née à Paris en 1870. »
Ce qui est faux : Marie GAUTIER est née 47 rue des Martyrs, le 20 janvier 1867.
Comment Léonce BÉNÉDITE, témoin au mariage de Marie GAUTIER l'année précédente peut-il l'ignorer ?
Poursuivons :
« Elle [Marie GAUTIER] avait déjà commencé à se débrouiller autour de la maison.[Qu'est-ce à dire ? Est-ce parler pour ne rien dire ? Introduire ainsi le mensonge qui va suivre ?] Mais elle restait sans ressources avec sa mère et il fallait lutter délibérément. Le courage ne fit pas plus défaut à la mère qu'à la fille. La veuve d'Armand GAUTIER, qui, d'ailleurs, n'avait pas beaucoup connu le bonheur, se mit sans hésiter au travail, se fit costumière pour les théâtres et un bien-être médiocre revint à ce modeste intérieur de deux femmes seules. »
La mère de Marie GAUTIER, Augustine LEFÈBVRE, n'a jamais été « la veuve d'Armand GAUTIER » pour la bonne et simple raison qu'elle est morte le 15 novembre 1893, comme on l'a vu plus haut, au domicile conjugal du 45 boulevard de Clichy, et alors qu'Armand GAUTIER, lui, est mort le 30 janvier suivant, étant domicilié au 16 rue Lepic.
La réalité factuelle est autre que le conte jaune ou bleu que nous sert Léonce BÉNÉDITE : aussi n'est-il pas extraordinairement téméraire de supposer qu'à un moment, le grand peintre du « réalisme »  qu'était Armand GAUTIER, dont les idées politiques généreuses - « engagées » dirait-on aujourd'hui avec un ravissement qui saisit à la ronde filles et garçons - l'avaient fait se ranger derrière le tellement viril Gustave COURBET qu'il en renversait les symboles phalliques du temps de la Commune, que le même épigone avait laissé en plan femme et fille sans ressources ! 
Ce serait bien peu glorieux.
Dans une époque éminemment éminemment patriarcale et « viriliste » comme on dit aujourd'hui (et voyez donc par ici de ce qu'il en résulte lorsque les vertus sont livrées à elles-mêmes), un bourgeois entretenant une maîtresse, ou même plusieurs, pouvait relever de quelque prétention aristocratique ; mais abandonner son épouse à une misère matérielle, était-ce vraiment révolutionnaire ?
L'abandon de l'épouse est manifestement antérieur à décembre 1887 (et la rupture avec la fille de peu après). En effet, dans son article, « Madame Marie Gautier », décidément très riche, Léonce BÉNÉDITE évoque un tableau de Marie GAUTIER « sur le fond sombre [duquel], en haut à gauche, Armand Gautier écrivait d'une grande écriture émue : "Étude faite par ma fille chez moi [il écrit bien "chez moi", non pas "chez nous" ou "à la maison", ou encore "rue Constance" ; mais "chez moi", moi, moi, moi !], rue Constance, 12, le... Xbre 1887. Armand Gautier." Il se disait peut-être qu'il écrivait une date d'histoire. La petite avait alors dix-sept ans. »
Non, elle en avait vingt.
Peut-être le tableau date-il de Noël 1887 puisqu'il s'agit d'une nature morte, que Léonce BÉNÉDITE appelle un « dessert » qui réunit sur une nappe une bouteille de champagne, une coupe de cristal, deux oranges pelées ou non et « une petite cuiller d'argent ».
L'artiste n'était pas dans la misère.
En tout cas, Léonce BÉNÉDITE est bien renseigné ; et jusque dans les détails.
Se peut-il donc, concernant ceux qui sont inexacts, qu'il ait été - bon gré mal gré - manipulé ? 
Mais s'il l'a été, ce ne peut être que par Marie GAUTIER.
Et dans quel but ?
Cette dernière s'attachait-elle à construire sa propre légende d'artiste ? On en doute.
Protéger ce qu'il restait de la réputation de son grand artiste de père, avec la bienveillante complicité du critique d'art ?
C'est bien plus probable.
On entrevoit en Marie GAUTIER, sous la plume de Léonce BÉNÉDITE (qui s'intéresse beaucoup au « genre » et qui ne fait pas qu'entériner, bien que ce soit ceux-ci qui nous sautent aux yeux, les préjugés de son époque sur la place des femmes) « la fille du père ».
Parlant du tableau de Noël 1887 : « C'est un peu gros, un peu fruste, pas du tout féminin, mais d'une sobre, forte et intelligente harmonie »
Y revenant, un peu plus loin : «  elle paraissait aimer à triturer la matière colorée avec une brosse assez virile »
Au tout début de l'article que je ne cesse de piller, et qu'on rappelle : « une petite signature nerveuse, énergique, un peu virile : Marie Gautier »
Enfin cependant vint, de la rencontre avec le japonisme, « un art plus conforme à la condition de son sexe, un art qui demandait plus de finesse, de vivacité, de subtilité que de réflexion et de force et qui, par sa nature, se prêtait mieux aux travaux de décoration  que l'on considère comme formant l'apanage spécial de la femme.  »
Tout ce passe comme s'il s'agissait d'un banal épisode du complot multiséculaire (il n'y a pas meilleure ruse du Grand Complot que d'en dénoncer partout des complots minuscules) visant à protéger le « Boys'Club » : une « fille du père » par excellence, jeune artiste déjà vieillissante qui entend « réussir » là où ce dernier a été vaincu (par sa témérité), qui en reprend les armes avec un peu d'arrivisme et beaucoup de piété authentique envers les « dieux mâles » (« Les Dieux menteurs » si bien révélés par Françoise GANGE).
Constatons au passage que l'usurpation par ces « dieux mâles » ne perdurerait plus depuis bien longtemps (ou serait moins flagrante, disons, et scandaleuse qu'aujourd'hui alors qu'elle n'a jamais été autant dénoncée - quel paradoxe !) si, dans le culte qui leur est rendu, leurs fidèles ne comptaient pas autant de femmes que d'hommes. Et celles qui prétendent lutter avec le plus de détermination et avec les armes qu'elles imaginent les plus affûtées, et avec une inconscience rare, ne sont pas les moins suspectes à mes yeux !
Je renvoie au tableau de François BOUCHER conservé au Louvre dont j'ai une copie à la maison, par le pinceau d'une femme intelligente dont je parlerai une autre fois.

Mais Augustine LEFÈBVRE ?
Armand GAUTIER a réussi à attirer les regards sur lui !
On a vu passer beaucoup de dates, on a assisté à une grande confusion des temps.
A voir le portrait « Ma mère » par Marie GAUTIER auquel le Code QR « Le Portrait d'Augustine LEFÈBVRE » par moi-même nous donne accès ici-même virtuellement, et comme il l'a fait physiquement au sein de l'Espace o25rjj lors de l'exposition « D'après Elles », on se demande si Augustine LEFÈBVRE, dont la tête aux yeux clos repose sur l'oreiller, est mourante ou si elle est déjà morte.
On sait qu'elle est morte le 15 novembre 1893 et qu'elle a été inhumée le 17.
Le portrait quant à lui est daté, de la main de Marie GAUTIER (qui n'est pas ici « la fille du père » !), du 17 février de la même année. 
De deux choses l'une : 
ou bien Marie GAUTIER s'est trompée lorsqu'elle a inscrit « 17 février » au lieu de « 17 novembre » ; 
ou bien ce 17 février 1893 Marie GAUTIER 
se trouvait-elle 
dans un état de conscience particulier 
qui lui a fait produire ce dessin : neuf mois plus tard en effet, Augustine LEFÈBVRE allait « naître au ciel ».
Il y a 130 ans cette année.
Il se trouve en outre que j'ai mis la dernière main à cette notice le 15 août 2023, fête de l'Assomption de la Vierge Marie.
Epatant, non ?