réalisé à la Galerie 104 La Beytour, Felletin,
et si l'on considère les œuvres
présentées précédemment dans un autre contexte,
force est de reconnaître, pour une fois au moins,
la faiblesse intrinsèque de la « white box »
(quel que soit le talent des commissaires) et,
partant, d'envisager son obsolescence prochaine.
Une installation dans la galerie des Glaces serait,
sur ce sujet, comme une alerte.
Et une installation au 104 La Beytour, Felletin,
pour l'heure « dans son jus », une alerte plus grave encore !
Pourtant, « ce qu'il a de bien avec le blanc,
c'est qu'il va avec tout », avait-on longtemps entendu.
De même, avec le noir.
Pour ne rien dire du beige !
Heureux temps des consensus.
Alors que la tapisserie du « papier-peint
à motif cachemire des années 1980
de l'ancienne maison de Marie P*** », n'est-ce pas ?
Le monde de l'art a parfois de ces a priori !
Pourtant encore, le fond du papier-peint qui porte le motif
est beige. C'est peut-être la raison.
Ou, à Versailles, la lumière miroir ou bien celle du doré...
Ce second accrochage a été réalisé en janvier 2018,
par un pauvre soleil d'hiver (alors que celui-là peut être très brillant dans la Creuse, même en hiver).
On sait d'autre part que la Galerie 104 La Beytour, virtuelle,
ne dispose pas de l'électricité.
Pour la prise de vues, je m'étais refusé à utiliser un flash, pensant (bien à tort, le premier accrochage ayant démontré tout le contraire) qu'il allait en résulter des reflets parasites sur les verres des encadrements.
J'avais donc opéré portes et fenêtre ouvertes,
et c'est ainsi que sont venus parfois ces reflets bleus
si inattendus (mais le croira-t-on ?)
et tellement « en harmonie »...
Et pourtant, le bleu ne va pas nécessairement avec tout !
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrements 1 & 2 © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 1 © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 1 © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 2 © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 3 © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 3 (détails du collage d'onglets et de la tapisserie) © Hervé MOLLA - 2018 |
Hervé MOLLA, quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., encadrement 4 © Hervé MOLLA - 2018 |
Comme souvent, un siège
(ici un fauteuil de jardin en plastique du commerce)
vient parfaire l'installation...
Hervé MOLLA, Installation : quadruple accrochage sur le papier-peint à motif cachemire, etc., fauteuil en plastique du commerce © Hervé MOLLA - 2018 |
Oui, c'est cela : « en quête probable de nouveaux échanges ».
[cf note 3 en pied d'article]
Note 1 :
L'un des intérêts de ce travail de sampling, d'accrochage, d'installation, etc., et tout au long du processus, serait, en posant de nouveaux rapports (en établissant des liens), d'offrir à voir des objets (et même des objets d'art), donner l'occasion de considérer des personnes ou des idées auxquels on n'aurait accordé, a priori, que peu ou pas d'intérêt(ou auxquels on aurait accordé un intérêt autre).
Ainsi du « papier-peint à motif cachemire, etc. », évidemment.
Si l'on a beaucoup vu ce dernier, et pas seulement au fil de cet article (et on comprend qu'on n'en a pas fini !), je me rends compte que, dans le flux, il a été très peu question de la « gouache anonyme & inachevée » provenant de l'ancienne collection du duc de Raguse (je ferai une autre fois, ou dans un autre contexte, le récit des circonstances tout à fait étonnantes, et amusantes évidemment, de son acquisition) ; « gouache anonyme & inachevée » qui, ici, est tout de même la parèdre du fragment de « papier-peint à motif cachemire » prélevé !
Voici donc celle-là, et comme représentée hors contexte :
Si, parmi mes lecteurs, il se trouve un sinologue amateur d'art
à même de nous en apprendre un peu plus,
ses lumières sont tout à fait les bienvenues...
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Note 2 :
Le portrait du maréchal-duc de Raguse est par Delpech, on l'a dit.
François Delpech (Paris, 1778 - 1825) est un critique d'art,
dessinateur, et lithographe français « célèbre pour ses portraits gravés de personnages historiques et contemporains de son temps [sic] » (Wikipédia).
Le portrait est issu de son « Iconographie des contemporains », précisément, (planche 141 sur 201), réunie de manière posthume et parue en 1832, Rosselin Ed., Paris.
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Note 3 :
Postérieurement à mon accrochage, et tout récemment,
je suis tombé, en vente publique, sur une planche gravée
représentant les grandes armes d'
« Auguste - Frédéric - Louis Viesse de Marmont, Duc de Raguse,
Pair et Maréchal de France, Ministre d'Etat »
et que j'ai bien sûr achetée illico, bien sûr une poignée de clous.
Dessinées par Bisson (Pierre Bisson ?) et gravées par Blanchard (Auguste 1er Blanchard ou bien son fils, Auguste II ?),
elles figurent dans l'
« Armorial général de la Chambre des Pairs de France »,
A.P. Lefèvre Ed., Paris, 1822.
Décidément, le « papier-peint à motif cachemire, etc. »
m'aura beaucoup fait voyager.
C'est un peu ça, avec les lieux virtuels.
Et, lorsqu'on n'est pas habitué, « les voyages, c'est fatigant »...