Alors que j'étais sur la route,
j'ai appris que cette journée du 28 juillet était,
j'ai appris que cette journée du 28 juillet était,
spécialement en cette année 2022, « le Jour du dépassement ».
Rien à voir, ou au moins pas grand chose
(mais chacun voit midi à sa porte, et honi soit qui mal y pense),
avec la conduite automobile.
Rien à voir, ou au moins pas grand chose
(mais chacun voit midi à sa porte, et honi soit qui mal y pense),
avec la conduite automobile.
Cet évènement majeur,
auquel je suis grandement étranger,
tout en étant fortement concerné par lui,
sans en être encore trop « impacté » comme on dit désormais par ici,
aura été abondamment commenté et,
lorsqu'on l'aura oublié, on trouvera un fil d'Ariane ICI.
Après les commentaires, je me serai encore une fois,
et longtemps, beaucoup étonné que,
parmi toutes les solutions proposées au « dépassement »,
personne (mais alors personne !), au moins médiatiquement,
n'ait exhorté l'humanité, ni sommé, ni même lui ait proposé
de faire moins d'enfants.
Pourtant, si cette dernière, et chacun et chacune d'elle,
s'y mettaient dès à présent, l'affaire serait vite réglée !
Mais non, elle continue de se multiplier
comme les lapins de Fibonacci !
Stupide humanité, tellement infantile,
qui ne comprend le Nombre que dans sa valeur quantitative ;
alors qu'il est une qualité !
Et personne pour, médiatiquement, la rappeler à l'autre !
Moi-même, j'avais bien pourtant mis en garde.
L'artiste visuel, de tout temps, est volontiers visionnaire.
Autrefois, on aurait dit « prophète ».
On dirait aujourd'hui « lanceur d'alerte ».
Sauf qu'il n'est guère un influenceur.
Défaut de médiatisation, probablement, de l'installation
que j'avais présentée, sous le commissariat de Melita SOOST,
En 2005, les informations ne circulaient pas comme en 2022.
Et sans doute est-ce la raison pour laquelle l'humanité
est passée de 6,5 milliards d'individus à près de 8 aujourd'hui.
Un défaut de communication.
Il me semble donc urgent de réactiver ma mise en garde.
Die « Fauves » aus Burgund (Les Fauves de Bourgogne), installation, 2005 Vue générale, de jour et depuis Flachsmarkstraße, du « Pavillon », HAUS BURGUND MAINZ (Allemagne) © Hervé MOLLA |
Die « Fauves » aus Burgund (Les Fauves de Bourgogne), installation, 2005 Vue générale, de nuit et depuis Flachsmarkstraße, du « Pavillon », HAUS BURGUND MAINZ (Allemagne) © Hervé MOLLA |
Le « Pavillon » de HAUS BURGUND MAINZ fonctionnait tel un vivarium.
Le détail de l'installation,
que l'on retrouve dans l'archive de « la Figure humaine »,
consistait en
- un triptyque de modules d'images(tirages numériques morcelés,
carton ondulé, liens de coton câblé) contrecollés sur panneaux,
chacun 107 x 107 cm
- la « Figure humaine », ici constituée de 153 épreuves d'artiste,
impressions numériques sous verre, chacune 14 x 14 cm
(du work in progress « Tausend-Blumen von Tricia-Niouks »),
au total 335 x 335 cm sur une litière de copeaux de bois
- un white cube marqué d'une porte romane factice
(« la Maison des lapins »)
- en périphérie, différents éléments de signalétique
ou de mise en garde, sous verre
Aujourd'hui, du danger de ces lapins qui prolifèrent,
je pourrais convoquer Claude LEVI-STRAUSS.
Mais, de façon plus saisissante encore,
le CHATEAUBRIAND du « Génie du christianisme »
que j'ai relu à la plage en mai dernier et qui attaque ainsi :
« Le législateur des chrétiens naquit d'une vierge, et mourut vierge. »
[Chateaubriand, à mon avis, s'avance beaucoup
quant à cette seconde proposition qui n'émane d'ailleurs
pas du dogme, me semble-t-il]
Avant de poursuivre :
« N'a-t-il pas voulu nous enseigner par là,
sous les rapports politiques et naturels,
que la terre était arrivée à son complément d'habitants,
et que, loin de multiplier les générations,
il faudrait désormais les restreindre ?
A l'appui de cette opinion, on remarque que les Etats
ne périssent jamais par le défaut,
mais par le trop grand nombre d'hommes.
Une population excessive est le fléau des empires. »
Etc.
On devrait plus souvent relire CHATEAUBRIAND.
Surtout à la plage.
J'aurai l'occasion d'y revenir.