Je n'ai pas cru bon, cette année non plus, de constituer
un calendrier de l'Avent dont le dernier publié ici
remonte à l'année 2017 !
Je n'ai évidemment jamais cru à ces événements artistiques participatifs « ouverts au plus grand nombre »
et dont, en France, se sont emparés pendant nombre d'années
nombre d'élus locaux, pour des raisons que l'on comprend trop bien,
et qui ont fait florès avant de faire long feu
et d'être remplacés par d'autres « animations » comme on dit encore,
non plus artistiques mais écologiques.
En réalité, force m'a été de constater qu'il n'y a guère
que des artistes (et encore, ceux qui ne s'intéressent pas
qu'à leur propre chapelle !) ou des collectionneurs,
des personnes averties, disons, pour apporter leur participation
à ces actions.
Autant ne s'adresser qu'à eux...
Cependant, à mimer ces pratiques et à faire d'elles, à leur tour,
un matériau artistique, force encore m'a été de constater
que celles qui fonctionnaient le mieux,
ou plus exactement qui mobilisaient le plus grand nombre,
et sans qu'il eût fallu trop pousser à la roue,
étaient celles qui, ou bien valorisaient l'ego
(le fameux « quart d'heure » de Warhol - mais les jeux télévisés,
et plus encore les « réseaux sociaux », y donnent encore mieux accès), ou bien offraient la possibilité d'exercer un certain pourvoir de nuisance - là encore, les « réseaux sociaux » ont pris le pas.
Du reste, en 2018 et 2019, pendant l'Avent, et avant et après,
ce sont les différentes actions
menées par les différents mouvements des Gilets jaunes,
et jusque dans leurs anathèmes réciproques, qui ont capté l'attention et ont fait le plein en matière de « participation »,
avec une « restitution » qu'il n'est pas opportun de détailler ici.
Je n'y serais même autorisé en rien !
J'ai eu toutefois scrupule à me présenter les mains vides.
C'est pourquoi je publie cette image (presque) brute,
première étape d'une œuvre en devenir,
d'un « work in progress » si l'on préfère.
Je ne manquerai pas d'en rendre compte... le moment venu.