se tiennent le samedi 21 & le dimanche 22 septembre.
Le thème en est le « Patrimoine des itinéraires,
des réseaux et des connexions ».
J'avais devancé le programme à nombreuses reprises.
qui a connu des suites importantes
et dont bien des connexions au sein-même de ce blogue
restent à établir.
Ou peut-être même avant (il faudrait remonter dans les archives du blogue, car je suis loin d'avoir tout publié relativement à cet aspect de ma démarche),
mais beaucoup en 2018,
avec notamment une intervention mémorable en juillet
Quand je dis mémorable, je pense à un élu local d'une grande inculture qui se trouvait là et à qui on avait cru utile (utile, mais à qui diable ?) de me présenter.
Et pourtant Dieu sait, et le diable aussi, et son train,
si j'en ai croisé des élus locaux d'une grande inculture !
Et des élues locales aussi ;
et comme si cela faisait partie du patrimoine français.
Dans la prétention, ces dernières cependant restent en dessous de leurs homologues masculins - même si certaines d'entre elles ont progressé au point d'y égaler les hommes ;
contrariée par le système compétitif où elle s'inscrit,
la parité restant toujours à accomplir
comme dans un work in progress à l'infini renouvelé.
L'ennuyeux n'est pas tant que tel et telle
de nos élus locaux soient d'une inculture signalée
(on est toujours l'inculte de quelqu'un),
mais bien qu'ils affectent, hommes et femmes confondus,
avec la même mâle détermination de ne pas l'être.
Restons sérieux.
J'avais acquis voici quelques années
lors de la vente publique d'une partie de fonds d'atelier
une pointe sèche de l'artiste qu'il avait conservée
et qu'il avait placée sous un passe-partout vert sapin
de remploi, le tout dans un cadre bricolé.
On ne sait combien d'exemplaires en avaient été tirés ;
et peut-être cette épreuve est-elle la seule
à l'avoir été, dans une sorte de sépia,
puisqu'elle ne porte aucune justification
et pas même celle d'être une épreuve d'artiste.
Cependant elle est signée « ten HOOPE » au crayon (B, Dte)
dans la planche.
Il semble que, dans un deuxième temps au moins,
et d'un crayon plus léger que celui de la signature
(et sans qu'on sache la valeur de l'intervalle
entre les deux temps de la légende)
elle ait été située et datée d'une façon curieuse :
« 2003 St Pierre de Bressieux octobre » ;
et comme si cette précision ultime (mais incomplète
car à préciser le mois de la réalisation,
il aurait été logique d'aller jusqu'au quantième)
avait une importance.
Il me semble que tout comme le lieu,
SAINT-PIERRE DE BRESSIEUX dans le département de l'Isère,
qui ne marque pas l'endroit où le tirage s'est opéré
(ni sans doute pas non plus la gravure de la plaque de métal), « 2003 » n'en est la date.
Et le rajout « octobre » ajoute à cette présomption.
Toute se passe comme si, après coup au contraire,
l'artiste avait voulu rendre mémorable
sa rencontre en 2003, à Saint-Pierre de Bressieux,
et même en octobre de cette année-là,
à y bien réfléchir,
sa rencontre avec le jeune bovidé représenté.
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Bob ten HOOPE (Bossum, Pays-Bas, 1920 - 2014) : pointe sèche tirée en sépia, datée, située & signée au crayon « 2003 St-Pierre de Bressieux octobre ten HOOPE », 220 x 158 mm au coup de planche (toutes marges) Scan Hervé MOLLA (Coll. de l'Artiste) © 2024 |
En 2022, et en octobre comme il se doit,je me suis rendu à Saint-Pierre de Bressieux
avec la pointe sèche de Bob ten HOOPE
dans son cadre d'origine.
Dix-neuf ans plus tard j'y ai cherché en vain
le jeune bovidé représenté.
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Hervé MOLLA, action : St-Pierre de Bressieux, Isère, octobre 2022, apparition d'une pointe sèche de Bob ten HOOPE là où elle avait été conçue, 19 ans plus tôt (entrée d'agglomération) Photo DR
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Hervé MOLLA, action : St-Pierre de Bressieux, Isère, octobre 2022, apparition d'une pointe sèche de Bob ten HOOPE là où elle avait été conçue, 19 ans plus tôt (sortie d'agglomération) Photo DR |
Épilogue (provisoire ?):En 2024, j'ai eu l'idée d'appairer
dans deux cadres identiques de remploi
& sous passe-partout violet,
la pointe sèche de Bob ten HOOPE
et un burin de beaucoup antérieur,
lui aussi de l'école hollandaise.
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Bob ten HOOPE (Bossum, Pays-Bas, 1920 - 2014) : pointe sèche tirée en sépia, datée, située & signée au crayon « 2003 St-Pierre de Bressieux octobre ten HOOPE », 220 x 158 mm au coup de planche, toutes marges, sous encadrement 372 x 307 mm (Coll. de l'Artiste) © Hervé MOLLA - 2024 |
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Frederick BLOEMAERT (Utrecht, 1614 - 1690), d'après son père Abraham BLOEMAERT (Gorinchem, 1564 - Utrecht, 1651), page de titre de la seconde partie de « L'Art du dessin » publié par Joachim OTTENS (Amsterdam, 1663 - 1719) : burin, épreuve sur vergé filigrané, 204 x 152 mm au coup de planche, toutes marges, sous encadrement 372 x 307 mm (Coll. de l'Artiste) © Hervé MOLLA - 2024 |
En octobre 2024,soit 21 ans après la rencontre de Bon ten HOOPE
avec le jeune bovidé de Saint-Pierre de Bressieux,
j'ai décidé de publier mon action.
Enfin, je lance un appel
afin d'identifier le papetier
dont la marque « A N S » figure au filigrane,
en-dessous du « lion à la palissage »
ou « lion hollandais » surmonté, en haut à droite,
de la mention « PRO PATRIA ».
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Filigrane « au lion à la palissade » de la page de titre de la seconde partie de « L'Art du dessin » de Frederick BLOEMAERT (Utrecht, 1614 - 1690), d'après son père Abraham BLOEMAERT (Gorinchem, 1564 - Utrecht, 1651), publié par Joachim OTTENS (Amsterdam, 1663 - 1719) |